Une association qui s'affirme !

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Depuis février 2018 et sa présentation aux Clairacais, quel chemin parcouru par notre jeune association ! Vous êtes désormais plus de 200 personnes qui ont adhéré avec amitié, sympathie, enthousiasme. Des sociétaires persuadés que le moment était venu de se mobiliser autour de Clairac et de son riche patrimoine. Nous les en remercions vivement ! Cet enthousiasme s’est manifesté avec éclat le samedi 2 juin, où le colloque Clairac et la Réforme, XVI^e – XVII^e siècles que nous avons coordonné à la demande la ville de Clairac et de la Société académique d’Agen a rencontré un formidable succès. Après le colloque Clairac et son abbaye en mai 2016, c’est bien la preuve que Clairac et son histoire intéressent le plus grand nombre. Enthousiasme & chaleureuse sympathie également lors d’une AG estivale sous les vieux arbres du Sinange.

Rappelons l’ancienneté de notre village, son histoire, son abbaye, ses riches cultures. Cette petite ville du Lot-&-Garonne dont on ne peut dater la création compta au fil des siècles nombre de paysans, de vignerons, de négociants, de marchands, de bateliers ; une abbaye grâce à laquelle les rois de France devinrent chanoines de St-Jean de Latran à Rome ; une terre fertile dont on dit qu’elle vit apparaître la culture rationnalisée des pruniers pour en exploiter leurs belles prunes d’ente, mais aussi celle du tabac dès les années 1530 ; des coteaux bien exposés où la vigne permettait la production de vins fameux, dont les « vins pourris » qui n’avaient rien à envier au sauternes bordelais ; une rivière généreuse – même si parfois impétueuse – qui permit très tôt de développer un commerce jusqu’à Bordeaux, puis la Hollande ou « les îles »… C’est tout cela que le Conseil d’administration de notre association, qui s’est récemment réuni, souhaite partager avec vous.

Nous proposons des expositions thématiques, présentées de manière régulière, dans le Tiers Lieu – Halle de Clairac : Les enfants de Clairac, Commerces de Clairac…

Dans la seconde moitié du XX^e siècle, l’acharnement d’un érudit local, Claude Martin – disparu en février 2018 – garda en éveil l’attention de certains. Là est l’un des objectifs qui nous animent : relancer la connaissance du passé de Clairac, collecter mémoire et traditions, mais aussi faire prendre conscience à chacun de toute cette richesse pour envisager l’avenir en protégeant ce qui peut l’être. Il est beaucoup question de patrimoine depuis quelques mois. Alors, Clairac se lance dans cette belle aventure. Même si de génération en génération, des bribes d’histoire sont rappelées, les récits s’effilochent, et les nouveaux venus sont curieux de connaître ce qu’a été leur nouvelle patrie. La fière devise de Clairac « Ville sans roy, soldats sans peur » en interpelle plus d’un sur les raisons qui ont fait choisir ces mots redoutables ; l’histoire nous réserve de belles surprises !

Aujourd’hui, ce site internet offre à chacun de nombreuses pages où les adhérents peuvent venir puiser des images, des textes, des références, des récits qui permettent de prendre conscience de la formidable base de données, base de références qu’il souhaite devenir. Histoire de notre riche abbaye bénédictine mais aussi des commerces qui, sous la III^e République, participaient de la vie de la cité ; des cultures abondantes grâce aux crues généreuses du Lot, des industries qui furent réputées : chapellerie, batellerie, conserveries ; des livres savants au cours des XIX^e et XX^e siècles mais aussi des cartes postales qui, rassemblées, proposent une chronique vivante ; des noms qui eurent leur moment de gloire, parfois oubliés, comme Théophile de Viau, le chevalier de Vivens, Sophie Cottin, Étienne-Augustin Serres, le commandant Reilhac, mais aussi des Clairacais « ordinaires » qui permirent à notre petite ville de compter plus de 5 000 habitants il y a deux siècles.

Alors pour les curieux, les amoureux de Clairac, les passionnés… rejoignez-nous ! Nous comptons sur votre énergie et vos idées. Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids. Et grâce à notre reconnaissance d’intérêt général par les services impôts, les adhérents bienfaiteurs peuvent désormais déduire leur adhésion de leur déclaration d’impôts, par le biais du rescrit fiscal que nous leur adressons.

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