You may not know it, but over the centuries Clairac had children who knew brilliant destinies in France, and often abroad. For some of them who were not born in Clairac, our village was an important moment in their lives.
By clicking on each portrait, you will access pages that will allow you to discover about twenty Clairacais (by birth or adoption) who, over the centuries, have experienced exceptional destinies in many fields: literature, painting, trade, science, medicine, philanthropy, army… (contemporary political figures have not been selected for not entering a field that could be controversial).
For each one, an illustrated card gives biographical elements, and a selected iconography, sometimes rare. Thus, all Internet users will be able to meet these personalities, from the 16th century to the present day. The opportunity to travel from the siege of Clairac in 1621 to the Paris Opera Orchestra, from the “rotten” wine to the Sauternes, from the municipal hospital to the National Museum of Natural History, from Saint Petersburg to Philadelphia or from Santiago de Chile to Houston, from a lightning rod to a spitfire, from the Bank of England to the “Alcazar d'Été”... guaranteed change of scenery!
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Gérard Roussel
Gérard Roussel, ecclésiastique français, fut nommé à la tête de l’abbaye de Clairac par la reine Marguerite d’Angoulême, reine de Navarre, en 1530. Membre de ce que l’on appelait le cénacle de Meaux, il était proche des humanistes de son temps. Souhaitant réformer l’Église « de l’intérieur », il ne céda jamais à la Réforme prêchée par Luther ou Calvin, mais d’une certaine manière, il prépara le terrain, permettant à Clairac de devenir quelques années plus tard l’une des citadelles de la Réforme.
Gerardo Russo en latin, il publia certains livres, dont une traduction d'Aristote. Il mourut en 1555.
Gérard Roussel
Théophile de Viau
Issu d’une famille clairacaise, Théophile de Viau (1590-1626) naquit à Boussères entre Aiguillon et Port-Sainte-Marie. Poète et dramaturge, il fit partie d’un courant que l’on appelait alors libertin. Il eut souvent maille à partir avec la justice, banni, emprisonné, il fut notamment le protégé du duc de Montmorency. Clairac apparaît à plusieurs reprises dans ses écrits, comme le fameux sonnet X qui s’achève sur les deux vers suivants qui font écho au siège de la ville en 1621 :
Clairac, pour une fois que vous m'avez fait naître,
Hélas ! combien de fois me faites-vous mourir !
Théophile de Viau
Jean-François Fauquier
Né dans une famille de juges et d'avocats, Jean-François Fauquier (vers 1672-1726) était originaire du lieu-dit Fauquier, sur la rive gauche du Lot ; ayant quitté Clairac à la Révocation de l’Édit de Nantes, il est naturalisé anglais dès 1698, et en 1716 il est élu directeur de la Bank of England. Son fils Francis Fauquier (1703-1768) partit en Amérique du Nord, où il devint gouverneur de Virginie en 1758. Il donna son nom à l’un des comtés de cet état, le Fauquier County.
Jean-François Fauquier
Charles Louis de Secondat
Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu (1689-1755) était bordelais, certes, mais son mariage avec Jeanne de Lartigue – choisie pour l’importance de sa dot, sa beauté étant relative – en fit parfois un Clairacais d’adoption. C’est dans la propriété de celle-ci, Vivens, qu’il maria sa fille Denise en 1745 (parce que cela lui coûterait moins cher qu’à Bordeaux a-t-on dit !). Dans son abondante correspondance, figurent des courriers avec l’abbé de Clairac, Filippo Venuti, mais aussi avec le chevalier de Vivens.
Charles Louis de Secondat
David Geneste
David Geneste (vers 1692-…) : c’est à Béziat, à l’est de Clairac, que vivaient les Geneste, originaires de Laparade, et si une partie de cette famille resta au pays pour exploiter leurs riches terres agricoles, le jeune David quitta la France pour l’Angleterre, fort du savoir-faire de son père dans la culture de la vigne et la vinification. Embauché par l’honorable Charles Hamilton, il implanta la vigne dans ses propriétés de Cobham, dans le Surrey. Aujourd’hui encore, ces vignes restent réputées, et visitées pour la beauté de la propriété dans laquelle elles s’insèrent.
David Geneste
François Labat de Vivens
François Labat de Vivens (1697-1780), dit le chevalier de Vivens, naquit rue Puzoque ; il est issu d’une très ancienne famille de Clairac. Dans son château de Barry, à proximité de Vivens, il mena une vie de philosophe, de physicien, de technicien, publiant entre autres sur le mouvement et la gravitation. Toujours conservé aux Archives départementales d’Agen, son Journal météorologique, tenu de 1739 à 1778 est un document unique où il nota les variations thermométriques, les phénomènes météorologiques, les tremblements de terre, l’état des récoltes, les maladies du bétail, etc. Un « homme d’esprit, de culture et de cœur » comme l’écrit Jean Haechler dans l’ouvrage qu’il lui consacra.
François Labat de Vivens
Jérémie Pauzié
Jérémie Pauzié (1716-1779) naquit à Genève d’un père né à Clairac où les Pauzié furent très nombreux. Parti à pied avec son père de la Suisse vers la Russie en 1729, accueillis à Amsterdam par les Clairacais Balguerie et Dutilh, ils arrivèrent à Saint-Pétersbourg à la limite de l’épuisement. Orphelin quelques mois plus tard, il entra au service d’un lapidaire français et devint en quelques années le plus brillant joaillier de la cour impériale, réalisant tous les bijoux de la tsarine Elisabeth, puis de la Grande Catherine, pour laquelle il conçut la couronne de son sacre, chef d’œuvre aujourd’hui conservé au Kremlin.
Jérémie Pauzié
Pierre Guiraud
La famille de Pierre Guiraud (1722-1797) a quitté Clairac pour Bordeaux lors de la Révocation de l'Édit de Nantes ; son père, bourgeois et orfèvre y habite, rue de La Rousselle. Après avoir épousé en 1755 Lydie Balguerie, également d’origine clairacaise, Pierre acquiert en 1766 l’un des plus beaux vignobles du sauternais, mitoyen de château Yquem, qu’il rebaptise « château Guiraud ». Fort de la science des Clairacais dans la production du vin « pourrit », il fait de son vin l’un des plus grands sauternes, premier grand cru lors du fameux classement de 1855.
Pierre Guiraud
Pierre de Lartigue
Pierre de Lartigue (1738-1792), dit abbé Lauga fut un personnage singulier de la fin du XVIIIe siècle : issu d’une très ancienne famille de Clairac de tradition protestante, il pratiqua avec ferveur la foi catholique choisie délibérément par ses parents. Décidant d’être missionnaire, il fit son noviciat chez les jésuites. L’interdiction de la Compagnie de Jésus ne le découragea en rien ; ses contemporains témoignaient de son caractère « riant, avenant, charitable ». Curé de Saint-Gayrand, prêtre réfractaire, il fut « massacré en haine de la religion, le 20 juillet 1792 à Clairac » quelques semaines avant les massacres parisiens de Septembre, comme le rappelle la plaque mémorielle dans l’église de Clairac.
Pierre de Lartigue
Étienne Dutilh
Étienne Dutilh (1751-1810) appartient à l’une des familles les plus intéressantes de l’histoire de Clairac, de par son intelligence commerciale. Né à Marsac, il part à Rotterdam en 1771, où vivent et travaillent déjà de très nombreux membres de sa famille ; mais dès 1783, il part pour Philadelphie où il crée une société de négoce qui travaille bientôt sur toute la planète. Devenu Stephen Dutilh, il acquiert de nombreuses terres dans le comté de Westmoreland, auxquelles il donne les noms des propriétés que sa famille possédait à Clairac.
Étienne Dutilh
Mathieu Larrat
Docteur en médecine, Mathieu Larrat (1755-1816) appartenait à une famille qui compta des chirurgiens et des médecins dès le XVIIe siècle. Matthieu fut probablement l’un des plus brillants de cette dynastie comme le raconte le livre (édité à Bordeaux en 1817) que lui a consacré peu après son décès son collègue Pierre Pichausel. Ce dernier était également médecin de l’hospice civil de Clairac, membre de plusieurs sociétés de médecine. En 2019, la ville de Clairac a décidé de donner son nom à la future maison de santé.
Mathieu Larrat
Sophie Marie Risteau
Née à Paris, Sophie Marie Risteau (1770-1807) passa à la postérité sous le nom de Sophie Cottin ; éprise de littérature, elle publia nombre de romans, comme Malvina, ou Claire d’Albe, qui eurent en leur temps un immense succès populaire. Elle séjournait souvent à Barutet chez sa cousine Félicité Lafargue ; éprise de nature comme nombre de ses contemporains, elle allait méditer et écrire au bords de la Calmette, près d’une source toujours nommée « Madame Cottin »…
L'intégrale des oeuvres de Sophie Cottin est désormais disponible et téléchargeable sur le site de la BNF.
L'intégrale des oeuvres de Sophie Cottin est désormais disponible et téléchargeable sur le site de la BNF.
Sophie Marie Risteau
Étienne Augustin Serres
Issu d’une famille de médecin clairacais, Étienne Augustin Serres (1786-1868) naquit rue des Couteliers dans une maison qui existe toujours. Médecin et embryologiste, il reçut son doctorat en médecine à Paris en 1810. Membre de l’Académie des Sciences dès 1828, il en fut le président en 1841, puis président de l’anatomie comparée au Muséum national d’histoire naturelle dès 1850.
Étienne Augustin Serres
Paul Blaquière
Paul Blaquière (1833-1868), fils d’un notaire de Clairac, il quitta rapidement sa province pour devenir l’auteur à succès de chansons composées pour les théâtres parisiens ; il composa quelques titres inoubliables comme La femme à barbe, La déesse du bœuf gras, ou La Venus aux carottes… Dans sa Bibliographie générale de l’Agenais, Jules Andrieu écrivit : « De bons juges ont pensé et dit que la valeur de l'artiste fut bien supérieure à son œuvre ; qu'il y avait en lui de puissantes ressources, une rare originalité mélodique ».
Paul Blaquière
Alexandre de Lalobbe
C’est à travers son mariage qu’Alexandre de Lalobbe (1848-1919) devint Clairacais. Cet ancien officier, gravement blessé durant la guerre de 1870, avait ensuite fait carrière dans l’administration des finances ; mais depuis sa jeunesse, la peinture – qu’il avait apprise chez le peintre Cals – était sa passion. Il participa régulièrement aux « salons » parisiens. Pendant plus de 20 ans, fidèle à l’esprit des peintres impressionnistes, il promena son chevalet dans les rues de Clairac et dans les environs, pour en rapporter de belles peintures à l’huile qui aujourd’hui encore témoignent du Clairac d’hier.
Alexandre de Lalobbe
Eugène Delpech
Même ceux qui ignorent son nom connaissent le chef d’œuvre d’Eugène Delpech (1854-1934) : le monument aux morts de Clairac, érigé dans le jardin public en 1922. Ancien officier de cavalerie, élève du sculpteur Cariès, il avait obtenu une mention au Salon des artistes français de 1912. Il habitait Fontaine, entre Lafitte et Clairac, d’où sa famille était originaire.
Eugène Delpech
Marie-Denise Marinot
Marie-Denise Marinot, née Launay (1865-1901) est la fille d’une famille de chapeliers. Elle serait bien oubliée aujourd’hui si un imposant monument funéraire de marbre blanc, dans le cimetière de Clairac, ne rappelait sa mémoire. Sa famille s’étant établie au Chili, elle devint une poétesse qui eut son heure de gloire. Décédée à Santiago-du-Chili, Clairac fut néanmoins sa dernière demeure.
Marie-Denise Marinot
Dominique de Ménil
Si la famille paternelle de Dominique de Ménil, née Schlumberger (1908-1997) était originaire d’Alsace, sa famille maternelle – les Delpech – était clairacaise. Après avoir séjourné à Clairac au début de la Seconde Guerre Mondiale, Dominique quitta la France avec son mari, qui développa au Texas le savoir-faire des Schlumberger dans le domaine de la prospection pétrolière. C’est là-bas que leur immense fortune leur permit de devenir l’un des plus grands mécènes du XXe siècle. Leurs collections sont désormais visibles dans le musée qu’édifia Renzo Piano à Houston.
Dominique de Ménil
Pierre Delsol
Pierre Delsol (1909-1987), issu d’une famille d’agriculteurs, s’engagea à 25 ans au Régiment d’infanterie coloniale du Maroc ; en poste à Beyrouth, il refusa l’armistice et décida à passer en Palestine avec ses hommes, pour rejoindre Londres le 27 juin 1940. Après avoir participé aux campagnes de Lybie et de Tunisie, il débarque le 16 août 1944 à Cavalaire et se distingua dans de nombreux combats, où il perdit un bras. Il fut le « 9e compagnon de la Libération ».
Pierre Delsol
Charles Peter Clark
Si la consonance de son nom ne le laisse pas forcément deviner, Charles Peter Clark (1909-1944) était clairacais : c’est au début du XIXe siècle que cette famille anglaise était venue s’installer à Bordeaux pour négocier fruits et vins ; en 1931, ils ouvraient une conserverie de prunes, dont Charles Peter était le directeur. Mais à l’appel du 18 juin 40, il regagnait Londres, où il s’engageait dans le fameux MI6. Au retour d’une mission secrète en France, son avion disparaissait dans la nuit du 29 au 30 septembre 1944, au-dessus de la Manche. Le flight lieutenant Clark fut décoré de la War medal, et de la Defence medal.
Charles Peter Clark
Eugène Reilhac
Eugène Reilhac (1920-1943) fut l’un des héros de la France libre. Arrivé à Londres âgé de 20 ans dès le 8 juillet 1940 à la suite de l’appel du 18 juin, il entra dans la RAF, dont il devint l’un des meilleurs pilotes. Il disparut en mer le 14 mars 1943, après 79 missions offensives. En octobre 1945, le commandant Reilhac était nommé Compagnon de la Libération à titre posthume.
Eugène Reilhac
Claude Martin
Claude Martin (1927-2018) était un personnage unique, non seulement à Clairac, terre de ses ancêtres, mais connu en France, en Europe ou dans le monde ! Comment est-ce possible ? Toujours modeste, toujours disponible, il était l’historien de notre village : aucune archive n’avait de secret pour lui. Il connaissait tout de ces familles qui avaient fait vivre Clairac pendant des siècles avant de se disperser en Europe en raison de la Révocation de l’Édit de Nantes. Pendant plus d’un demi-siècle, historiens, chercheurs, descendants d’émigrés vinrent à sa rencontre pour se nourrir de son savoir.
Claude Martin
Claude Maisonneuve
Claude Maisonneuve (1928-2019) fut l’un des plus grands hautboïstes de son temps. C’est le chef de la musique navale de Brest, réfugiée en 1943 à Clairac, qui décela son talent et le dirigea vers le conservatoire de Toulouse. À 17 ans, il entra au conservatoire de Paris, d’où il sortit avec plusieurs 1er prix à 21 ans. Il mena en parallèle une brillante carrière à l’orchestre de l’Opéra national de Paris, accompagna les plus grands (Callas, Karajan…), fit partie de l’aventure du Domaine musical aux côtés de Pierre Boulez ; mais il était également le complice de compositeurs comme Maurice Jarre, Michel Legrand ou Vladimir Cosma, et de chanteurs comme Ferrat, Brel, Brassens, Gréco…
Claude Maisonneuve
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Mais aussi… Raymond de Massac, Jean-Joël Audebez, Robert Labat de Vivens, Louis-Franck Jaquier, Édouard Descola ou Alexandre Cazaux, et bien d’autres encore laissèrent leur trace, à leur mesure, dans le monde de la littérature, avant de retomber dans l’oubli.
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