The Turcos

Anonimous
At the initiative of the mayor, Arthur Pauvif, an establishment for military convalescents was created in Clairac in 1915, dependent on Tonneins, 17th Military Region. With a capacity of 25 to 40 beds, it was installed in the former Tivoli room. Thanks to the memories kept, among others, in the Departmental Archives of Agen, we know that it housed combatants in 1915 and 1916.

turcos-Photocarte1_couleur.jpg
Photocard.
img_mag_turcos-Photocarte1_couleur.jpg

On this photocard are eight Algerian skirmishers, easily recognizable by their uniform (dating from 1853): a jacket “of Arabic form” in blue sky cloth bordered by a flat daffodil braid finished in clover under the hollow of the collarbone and making a loop simulating a false pocket; the headdress is a crimson fez (or a white turban). Some proudly display the decorations they have received. It is moreover these Algerian skirmishers who were commonly called Turcos ; these infantry units belonged to the African army and their recruitment was mostly indigenous. They particularly distinguished themselves during the First World War, several of their regiments having received citations and fodder in the colours of the Legion of Honour.
On January 25, the mayor wrote to the prefect “Le dépôt de convalescence de Clairac vient de recevoir 12 glorieux blessés, en congé de convalescence, provenant de nos vaillantes troupes d’Afrique.” As early as the 30th, an order was issued by which the valour of the wounded was considered in a different light: “Le maire prie instamment aussi bien les habitants que les propriétaires d’hôtels, auberges, cafés ou débits de ne pas faire boire les convalescents, et cela à la fois dans le but de prévenir tout scandale et de ménager la santé de ces vaillants Africains, qui sont ici pour se rétablir complètement et non pour être entraînés à des libations funestes à leur bien et absolument contraires à leurs mœurs. Soucieux du prestige de l’uniforme français, le maire prendra les mesures les plus énergiques s’il n’est pas tenu compte de cet avertissement.” What beautiful prose… On February 1st, the regional delegate for Assistance to Military Convalescents wrote to Mr. Pauvif : “Je prends bonne note de votre désir de ne recevoir pour le bon ordre que des soldats d’une seule origine, c’est à dire des musulmans ; j’avise le service de santé à ce sujet.

Let's also give the floor to Teysson, a schoolteacher in Clairac, in a card he wrote in the spring of 1915:
Clairac, le 22-5-15
Cher Monsieur Renard
Merci de votre bon souvenir. Espérons comme vous le dites que bientôt nous pourrons nous revoir. Je vous envoie une carte postale où vous ne reconnaîtrez guère personne, si ce n’est M. Pauvif ; ce sont nos convalescents (tous des turcos). Ils sont photographiés devant Tivoli qui est transformé en hôpital. Que cette guerre cause de malheurs, que de ruines et de deuils ! Ici nous avons plusieurs morts. M. Mouysset a été tué à Perthes le 10 mars. Clairac est peu gai, il n’y a plus personne, tous les hommes sont partis ; que voulez-vous, c’est la guerre. Je souhaite qu’elle finisse bientôt à notre grand avantage afin que ces maudits Prussiens sachent bien qu’on ne s’attaque pas à la France sans raison. Il faut chasser ces bandits jusqu’au bout et les mettre hors d’état de nuire à l’avenir. Ah ! cher Monsieur Renard, plus que jamais j’aime notre pays, cette douce terre de France et je tâche de la faire aimer à mes enfants ; et de leur faire comprendre que tant qu’il y aura des tyrans et des despotes, l’humanité sera sujette à de telles horreurs ; qu’il n’y a qu’une seule forme de gouvernement capable de faire régner la justice et la paix et que cette forme c’est la République.
Nos meilleurs vœux de nous trois. Amitiés
A. Teysson.


turcos-Photocarte4.jpg
img_mag_turcos-Photocarte4.jpg
turcos-Photocarte5.jpg
img_mag_turcos-Photocarte5.jpg
Photocards, 1915
Thanks to the back of another card, unsigned, we keep the memory of these convalescents. If the tone of the message is not very “politically correct”, it allows us to name thirteen of them: “Je t’envoie les Africains "clairacais" leur teint fortement bronzé manque un peu à l’original. Ils sont à mon avis très ressemblants.
Ali, Djilali, Mosbach, Salah, Salah Mohamed, Abd el Rhaman, Fellah, Abd el Kader, Mohamed, Ben Aïcha, Zellaquitaar, Lamiri, Kardi.

We find their evocation in a letter that Alexandre de Lalobbe (member of the management committee of the hospital) sent on February 19, 1915 to his friend Marcel Durand, a Clairacais entrepreneur and nurse on the front: “Ici, nous avons 14 convalescents, Tunisiens, Algériens et Marocains ; ils occupent pas mal, trop même, la chronique scandaleuse de Clairac et on raconte des histoires qui feraient frémir et je pense, rougir, votre camarade le curé.
Scandalous chronicle sometimes echoed in the press: on July 23, 1915, one read in the columns of La Dépêche : “VOL MILITAIRE. Le tirailleur A. ben M…, du 3e régiment, a dérobé dans la nuit du 10 au 11 mai 1915, dans une salle du dépôt des convalescents de Clairac (Lot-et-Garonne), une somme de 5 fr. 10 au soldat P…, du 162e d’infanterie, en traitement dans le même établissement. Il est condamné à un an de prison.” It was also scandalous when the mayor wrote a letter to the authorities, complaining that one of the convalescents had “montré ses parties d’un air de souverain mépris” to Mr. Lèbe, in charge of police and discipline…

turcos-Photocarte2.jpg
img_mag_turcos-Photocarte2.jpg
turcos-Photocarte3.jpg
img_mag_turcos-Photocarte3.jpg
Photocards, 1915