Un ouvrage d’art de 159 mètres de long qui fit la fierté de tous : non seulement celle de la Compagnie d’Orléans, mais aussi celle des Clairacais qui voyaient ainsi le progrès à leur porte. Preuve en le nombre et l’immense succès des cartes postales éditées. La prairie au pied de l’édifice devint un lieu de promenade – pied, à bicyclette ou en carriole – et aussi de pique-nique où l’on venait entre amis, ombrelle à la main pour éviter que le soleil ne hâle la peau des coquettes !
Ici, un homme en costume clair est saisi sur le vif par Gabriel Martin, alors qu’un train à vapeur arrive à vive allure de Tonneins. Cette photographie sera éditée en carte postale.
Grand-père du regretté Claude Martin, né à Cambes, Gabriel Martin était un homme plein de ressources. En effet, outre après avoir été clerc chez Me Dudon (futur maire), il fut secrétaire de mairie. À l’origine de l’électrification du moulin de la rive droite avec son cousin Bichon, il était également passionné de photographie et réalisa nombre de clichés de Clairac, de ses maisons et de ses monuments, qui sont aujourd’hui des témoignages essentiels sur le village autrefois. Ses photographies étaient souvent éditées en cartes postales qui font le bonheur des collectionneurs aujourd’hui.