Depuis février 2018 et sa présentation aux Clairacais, quel chemin parcouru par notre jeune association ! Vous êtes désormais plus de 200 personnes qui ont adhéré avec amitié, sympathie, enthousiasme. Des sociétaires persuadés que le moment était venu de se mobiliser autour de Clairac et de son riche patrimoine. Nous les en remercions vivement ! Cet enthousiasme se manifeste régulièrement lors des événements que nous organisons comme les journées de colloques : Clairac au XVIIIe siècle Clairac et la Réforme, XVIe – XVIIe siècles, Clairac et son abbaye Clairac aux 400 coups !
Depuis 2023, la Société des amis de Clairac est membre de la FHSO (Fédération historique du Sud-Ouest) fondée en 1948, qui réunit les plus prestigieuses sociétés savantes de notre région. Elle a pour vocation de rapprocher les universitaires, les étudiants et les membres des sociétés savantes passionnées d’Histoire.
Rappelons l’ancienneté de notre village, son histoire, son abbaye, ses riches cultures. Cette petite ville du Lot-&-Garonne dont on ne peut dater la création compta au fil des siècles nombre de paysans, de vignerons, de négociants, de marchands, de bateliers ; une abbaye grâce à laquelle les rois de France – et aujourd’hui le président de la République – devinrent chanoines de St-Jean de Latran à Rome ; une terre fertile qui vit apparaître la culture rationnalisée des pruniers pour en exploiter leurs savoureuses prunes d’ente, mais aussi celle du tabac dès les années 1630 ; des coteaux bien exposés où la vigne permettait la production de vins fameux, dont les « vins pourris » qui n’avaient rien à envier au sauternes bordelais ; une rivière généreuse – même si parfois impétueuse – qui permit très tôt de développer un commerce jusqu’à Bordeaux, puis la Hollande ou « les îles »… C’est tout cela que nous partageons désormais avec vous.
Nous proposons des expositions thématiques, qui ont été présentées à la Halle de Clairac : Les enfants de Clairac, Commerces de Clairac, Construire à Clairac …
Dans la seconde moitié du XXe siècle, l’acharnement d’un érudit local, Claude Martin – disparu en 2018 – garda en éveil l’attention de certains. Là est l’un de nos objectifs : relancer la connaissance du passé, collecter mémoire et traditions, faire prendre conscience à chacun de toute cette richesse pour envisager l’avenir en protégeant ce qui peut l’être. Il est désormais beaucoup question de patrimoine. Alors, Clairac se lance dans cette belle aventure. Même si de génération en génération, des bribes d’histoire sont rappelées, les récits s’effilochent, et les nouveaux venus sont curieux de connaître ce qu’a été leur nouvelle patrie. Notre fière devise « Ville sans roy, soldats sans peur » en interpelle plus d’un sur les raisons qui ont fait choisir ces mots redoutables ; l’histoire nous réserve de belles surprises !
Aujourd’hui, ce site internet offre de nombreuses pages où venir puiser des images, des textes, des références, des récits pour prendre conscience de la formidable base de données constituée. Histoire de notre riche abbaye bénédictine mais aussi des commerces qui, sous la IIIe République, participaient de la vie de la cité ; des cultures abondantes grâce aux crues généreuses du Lot, des industries qui furent réputées : chapellerie, batellerie, conserveries ; des livres savants au cours des XIXe et XXe siècles mais aussi des cartes postales qui, rassemblées, proposent une chronique vivante ; des noms qui eurent leur moment de gloire, parfois oubliés, comme Théophile de Viau, le chevalier de Vivens, Sophie Cottin, Étienne-Augustin Serres, le commandant Reilhac, mais aussi des Clairacais « ordinaires » qui permirent à notre petite ville de compter plus de 5 000 habitants il y a deux siècles. Site que nous avons enrichi depuis 2020 d’un musée virtuel : tel un vagabondage artistique, nous présentons désormais des peintures, aquarelles, gouaches, dessins, gravures et photographies qui témoignent du Clairac d’hier.
Alors pour les curieux, les amoureux de Clairac, les passionnés… rejoignez-nous ! Nous comptons sur votre énergie et vos idées. Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids. Et grâce à notre reconnaissance d’intérêt général par les services impôts, les adhérents bienfaiteurs peuvent désormais déduire leur adhésion de leur déclaration d’impôts, par le biais du rescrit fiscal que nous leur adressons.
